Le Private Equity, aussi connu sous le nom de Capital Investissement, est devenu un acteur essentiel de l’économie mondiale. Cela consiste à soutenir économiquement une entreprise non cotée en bourse par un investisseur ou un fonds d’investissement.
Nous allons explorer le domaine du Private Equity dans cet article, en étudiant ses caractéristiques et son fonctionnement.
Les investisseurs, qui sont-ils?
Il est possible que les investisseurs en Capital Investissement soient des entreprises de renom, des fonds de pension, des fonds de fonds, des particuliers et même des fonds souverains. Chaque acteur cherche à obtenir des rendements plus élevés que ceux des marchés boursiers classiques et accepte de bloquer son argent pendant une période prolongée, généralement de 3 à 10 ans, toutefois il existe des solutions plus liquide pour investir en Private Equity.
Quels sont les bénéfices potentiels du Private Equity ?
- La création de valeur : Les fonds de Private Equity ne se limitent pas à financer les entreprises en portefeuille, ils s’engagent activement dans leur gestion en fournissant une expertise stratégique, opérationnelle et financière afin de favoriser la croissance et la rentabilité.
- La démarche à long terme : Grâce à un investissement à long terme, habituellement de 3 à 10 ans, le Private Equity offre aux entreprises la possibilité de se focaliser sur des stratégies de croissance durable sans compromettre leur croissance.
Quelle stratégie adopter pour investir dans le Private Equity ?
Il est important de souligner que les bénéfices du Private Equity ne sont pas homogènes et diffèrent en fonction de divers éléments. C’est pourquoi il est important de prendre les facteurs suivants en compte afin de mieux performer :
- La sélection des fonds : Il est conseillé de favoriser les fonds gérés par des équipes chevronnées, possédant une expertise sectorielle et une stratégie solide.
- La stratégie d’investissement : Il existe plusieurs approches de Private Equity, comme le Capital Risque, le Capital Développement et le Capital Transmission (LBO ou “Leveraged Buy-Out”). Chaque approche présente son propre niveau de risque et de performance.
Comprendre les Risques et les Opportunités
Le Private Equity présente un avantage de diversification, avec des rendements potentiellement intéressants, cependant il est fortement conseillé de se faire accompagner dans cette initiative, afin de prendre en considération les opportunités et les risques lié à cet investissement.
Les risques liés au Private Equity
- Effet bulle : La possibilité d’une bulle sur le marché du private equity, alimentée par des volumes d’entrées records de la part des fonds d’investissement, ce qui entraîne des valorisations excessives, c’est donc un risque à prendre en compte.
- Risque d’illiquidité : Le private equity est considéré comme un investissement illiquide. La faible liquidité est un risque important à prendre en compte, car les investisseurs ne peuvent pas vendre rapidement leurs parts en cas de besoin. La durée de vie des fonds, souvent de plusieurs années, illustre cette illiquidité.
- Risque de perte en capital totale ou partielle : Le private equity est un investissement risqué, et les investisseurs peuvent perdre tout ou partie de leur argent. Ce risque est accentué par le fait que les investissements sont souvent réalisés dans des entreprises non cotées en bourse, qui peuvent être en difficulté financière. Le fond lui-même peut se retrouver insolvable, et donc peut ne pas rembourser les investisseurs.
- Risque de volatilité : Bien que le private equity soit souvent perçu comme moins volatil que les actions cotées en bourse, il n’est pas à l’abri des fluctuations de marché. En période de crise, les valorisations des entreprises peuvent chuter, ce qui peut entraîner des pertes pour les investisseurs.
- Risque de valorisation : La valorisation des entreprises est faite par des audits externes, qui peuvent ne pas être transparent sur leur calcul de valorisation. C’est pourquoi cette subjectivité rend la comparaison entre les fonds complexe et peut entraîner des pertes si les valorisations s’avèrent trop optimistes. L’existence des pratiques douteuses, comme la manipulation des bilans peuvent augmenter le risque.